08.03.2024
Journée internationale des droits des femmes, portraits
La Journée internationale des droits des femmes est l’occasion pour le Groupe THEBAULT de mettre en lumière des femmes impliquées dans leur métier qui, jour après jour, participent à la réussite de l’entreprise. Souhaitant également faire évoluer le regard porté sur les femmes et leurs rôles dans l’industrie, nous vous proposons les portraits croisés de deux femmes équipières dans les sites de production ayant fait le choix de s’investir dans une mission complémentaire en devenant Sauveteur Secouriste du Travail.
La mission du salarié SST est d’apporter les premiers secours à toute victime d’accident intervenant sur son lieu de travail, mais aussi de participer à des actions de prévention des risques professionnels.
Pour devenir SST, le salarié doit suivre une première formation initiale de 14 heures permettant l’obtention du “Certificat de Sauveteur Secouriste du Travail”, délivré pour une durée de 2 ans et valable au niveau national. Il donne l’équivalence à l’unité d’enseignement “Prévention et secours civique de niveau 1”.
Par la suite, une formation de “maintien et actualisation des compétences” d’une durée de 7 heures tous les 2 ans permet d’inscrire dans la durée ces compétences relatives à la prévention et au secours.
Elles sont une quinzaine au sein du groupe, tous sites et services confondus, à être formées aux gestes de premiers secours et représentent environ un tiers des effectifs SST.
Dans les sites de production, les SST sont identifiables et repérables de loin grâce à leur casquette de protection rouge, facilement différentiable des habituelles casquettes bleues.
Portraits croisés
Les deux femmes que nous vous proposons de découvrir présentent toutes deux la spécificité d’être (ou d’avoir été) pompiers volontaires sur leur temps libre. Elles se sont donc naturellement investies dans cette mission complémentaire d’aide aux autres.
“Si je devais avoir l’occasion de porter secours sur mon lieu de travail, je serais contente de pouvoir venir en aide à un de mes collègues. Je me sens utile dans l’entreprise.“
Mélanie Trochard.
En poste depuis 2 ans au sein du Groupe THEBAULT, Mélanie Trochard a vite trouvé sa place dans l’équipe du site de Magné (79), après une première vie professionnelle dans le commerce, à la tête du bar tabac restaurant familial pendant plus de 10 ans.
Souhaitant évoluer, elle a passé son permis CACES de cariste pour occuper un poste plus autonome dans l’atelier de peinture. Elle a rapidement proposé de mettre son expérience de pompier volontaire au service de l’entreprise en devenant SST.
“On sait comment réagir et quels soins apporter en cas de besoin, c’est sécurisant pour l’ensemble de nos collègues.“
Valérie Quélard.
Au sortir du confinement et après plus de 20 années passées comme fleuriste, Valérie Quélard a fait le choix de changer de vie professionnelle. Il y a 18 mois, elle débutait donc comme opératrice sur le site de Sauzé-Vaussais (79) en contrat d’intérim, avant d’accepter d’intégrer les effectifs du site de fabrication de contreplaqués Pin Maritime.
Pompier volontaire, Valérie Quélard bénéficie d’une convention entre l’entreprise et la caserne de Sauzé-Vaussais (79) où elle est affectée pendant ses heures de travail en plus de celle de son lieu de résidence. Cette convention lui permet de se rendre disponible pour d’éventuelles interventions pendant ses heures de travail.
Cette expérience, précieuse en entreprise, lui a donc naturellement permis d’intégrer l’équipe de première intervention incendie en devenant SST.
Si elles ne se voient pas différentes ni de leurs collègues ni des autres référents SST de leur site et trouvent normal leur engagement SST, Mélanie et Valérie reconnaissent être particulièrement à l’écoute et attentive à leur entourage de travail. Elles se définissent juste comme des femmes ordinaires avec un supplément de mission !
Aller plus loin
Savoir porter secours n’est pas réservé aux seuls salariés dans le cadre de leur travail. 40 % seulement des Français ont reçu une formation aux premiers secours et parallèlement 80 % considèrent qu’ils ne sont pas ou mal préparés à exécuter ces gestes.
Nous pouvons tous nous former aux gestes qui peuvent sauver auprès des Centres de sapeurs-pompiers, de la Croix-Rouge et de la Protection civile, formations ouvertes dès l’âge de 10 ans.
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