06.03.2025
Journée internationale des droits des femmes, portraits
La Journée internationale des droits des femmes est l’occasion pour le Groupe THEBAULT de mettre en lumière des femmes impliquées dans leur métier qui, jour après jour, participent à la réussite de l’entreprise. Souhaitant également faire évoluer le regard porté sur les femmes et leurs rôles dans l’industrie, nous vous proposons des portraits croisés. Elles sont en charge de l’accueil des transporteurs sur les sites de production.

« Mon objectif est simple : faire partir les camions au meilleur prix et avec les meilleures prestations, dans le respect du cahier des charges et des délais imposés ! »
Véronique Clergeaud
Magné (79)
Ce ne sont pas moins de 3 000 camions qui quittent chaque année les usines de production du groupe, chargés de panneaux de contreplaqués.
En lien direct avec les affréteurs, Véronique Clergeaud, casque aux oreilles, réserve et négocie fermement le transport des contreplaqués vers leur destination suivante, les clients.
Basé sur plus de 20 années d’expérience, la connaissance de la géographie européenne et la maîtrise des distances, le savoir-faire de Véronique se mesure tous les ans, à la distance parcourue par les contreplaqués du groupe, pour rejoindre les entrepôts de nos clients, négoces ou industriels.
A la livraison des contreplaqués s’ajoutent la réception des grumes de bois, le transfert des placages entre les unités ou l’expédition des produits connexes ! Un ballet incessant de semi-remorques, grumiers, plateaux, gros porteurs, bennes, porte-containers, et autres camions en tous genres qui franchissent chaque jour, les portails des sites. Avec eux, ce sont autant de chauffeurs, principalement des hommes et de toutes les nationalités, qui se présentent à l’accueil des sites.
Pour la production des contreplaqués Peuplier et Okoumé, les placages sont déroulés au plus proche de la ressource bois. Cela implique un transfert des sites de déroulage vers ceux d’assemblage en panneaux. Célia Mègre au départ puis Olivia Faucher à l’arrivée gèrent le transport des placages d’Okoumé, mis en containers sur le site de l’usine au Gabon puis acheminés en France par la voie maritime, puis par camion jusqu’au site de Magné.
La réception de marchandises d’importation nécessite de nombreuses déclarations douanières et une synchronisation pointilleuse des différentes planifications. Fêtant ses 25 ans d’ancienneté dans l’entreprise, Olivia Faucher apprécie l’évolution des outils informatiques permettant d’automatiser la génération des documents et un gain de temps certain.
« Si le planning reste la grande priorité, cela ne nous empêche pas d’être conciliants quand nous pouvons éviter de faire subir des temps morts aux transporteurs. »
Olivia Faucher
Magné (79)
De l’autre côté du comptoir d’accueil, elles sont en première ligne pour orienter les conducteurs, contrôler les documents administratifs, faire respecter les horaires et les consignes, ou tout simplement les comprendre. Avec l’internationalisation du transport de fret, les chauffeurs étrangers sont majoritaires dans les liaisons internationales, l’anglais est donc de mise. Mais se comprendre reste parfois un défi, quand aucun ne parle le langage de l’autre !

« Les procédures et consignes de sécurité ont beau être disponibles dans une demi-douzaine de langues, les traducteurs des téléphones sont souvent indispensables. «
Emmanuelle Béchet
Sauzé-Vaussais (79)

« Avec l’expérience, je reste ferme, mais je sais que la communication et la pédagogie sont primordiales : il faut savoir gérer l’impatience en expliquant qu’une pièce cassée peut empêcher une ligne de finaliser une commande. »
Charlène Dagos, Solférino (40)
Depuis plus de 15 ans, sa bonne humeur à l’accueil de l’usine de Solférino est légendaire ! Mais ne vous fiez pas à son accent chantant, Charlène Dagos maîtrise son sujet ! Avec près de 3000 grumiers de bois accueillis et 1500 semis expédiés par an, elle gère à elle seule le trafic le plus important parmi les sites.
Si la fabrication suit le planning des commandes, en entrant sur le site, les grumes sont transformées en contreplaqué en seulement 48 heures après leur arrivée, dont 24 passées en l’étuvage. Un rythme industriel cadencé !
Positionnées sur des postes et des sites voire des pays différents, elles se retrouvent toutes sur les qualités attendues dans l’exercice de leurs fonctions autour de la logistique et du transport, frontalement exposées à un milieu majoritairement masculin. La principale compétence qu’elles s’accordent à reconnaître à l’unisson, est de faire preuve d’anticipation et d’organisation. Mais au-delà de ce savoir-faire, c’est aussi leur savoir-être qui fait la différence : une écoute attentive, une politesse et un respect sans faille qui traduisent un altruisme sincère !